Si vous n’aimez pas les textes de présentation et que vous préférez apprendre à me connaître en décryptant mon thème astral ou mon design humain, voici mes informations : Safae, née le 01/01/1988 à Mayenne (53), en France, à 5h15 du matin. Si vous le faites, n’hésitez pas à m’écrire à travers la page “contact” !
Je m’appelle Safae Moatassime, je suis une artiste plasticienne franco-marocaine née en 1988, ayant choisi de se spécialiser dans le dessin. Je vis aujourd’hui à l’île de Ré.
Le dessin, autrefois considéré comme une pratique préparatoire, est aujourd'hui reconnu comme une forme d'expression autonome et puissante. Dans un monde où tout s’accélère et où l’intelligence artificielle menace la place de l’artiste et redéfinit les codes de la création, développer la pratique du dessin sur papier est un choix politique, une manière de se réaffirmer en tant qu’être vivant dans un espace organique de lenteur et de silence.
À travers la pratique du dessin, j’entretien un rapport intime à mes mondes intérieurs en leur donnant une forme sur le papier. C’est aussi une pratique de patience qui me permet de concentrer mon attention. Mon outil principal est aujourd’hui le crayon de couleurs. Je me raconte que la couleur parle, est vivante, a de subtils pouvoirs, et aide à raconter quelque chose sans trop en dire.
Je m’intéresse à l’intuition, aux imaginaires individuels et collectifs, aux mondes des rêves, aux croyances religieuses et spirituelles, à la magie, à la nature primitive de l’humain, au sens qu’on essaie de mettre sur l’absurdité de l’existence. J’accorde de l’importance à passer du temps dans la nature ; je vois les plantes, les paysages, les éléments, les insectes, les animaux et même certains objets comme des êtres vivants avec une conscience, avec lesquels on peut entrer en connexion si on se met dans les bonnes dispositions. Au moins une fois par an, je participe à des retraites immersives de méditation silencieuses lors desquelles aucune distraction (écran, lecture..) n’est permise, pour recalibrer mon système nerveux et prendre un peu d’indépendance sur les stimulations permanentes de notre société. Cela ne fait pas de moi un être supérieur, mais cela m’aide, tout comme la pratique du dessin, à avoir un peu plus de clarté pour être en relation avec le monde.
Issue d’un mariage mixte entre un père Marocain et une mère Française, je me considère comme un hybride qui n’appartient qu’à un morceau de chacune des cultures dont elle est issue, et qui est donc un peu comme apatride. C’est une forme de crise identitaire qui crée de la confusion mentale, qui revient par vagues mais qui me pousse à la fois à une recherche constante de mon centre, et à une curiosité pour la condition humaine.